12 janvier 2021
Mélanie Galant est hypno-thérapeute à la clinique Hypno-balance, et elle nous livre lors de cette interview ses réflexions sur la façon dont la pandémie a influé sur ses patients, que ce soit avec le confinement qui a été pour certain un moment difficile qui a réveillé des peurs, des angoisses préexistantes mais que le rythme de nos vies actives permettait de masquer. Le confinement a été très difficile pour ceux qui aiment contrôler de façon très stricte leur vie et leur emploi du temps, pour ceux qui se sont retrouvés dans une inaction peu rassurante, ou encore confrontés à eux-mêmes dans un face-à-face pas toujours apaisant.
Mélanie indique que les personnes qui étaient déjà suivies ont plutôt mieux vécu cette période, trouvant en elles les ressources nécessaires pour ne pas ajouter de l’angoisse, comme si elles disposaient d’une petite armure pour se protéger.
Contrairement à une idée reçue, le confinement a fait augmenter le nombre de burns-out, on pourrait penser qu’arrêter de travailler vous protège du burn-out, mais ce n’est pas lié, le travail étant en général un simple déclencheur du burn-out qui est une sorte de dépression, différente de la dépression en ce que le ressort de la première est une grande tristesse alors que dans le cas du burn-out le sentiment dominant serait plutôt l’anxiété.
Puis il y a une catégorie de personnes qui a profité de la période du confinement pour réfléchir sur leur vie, leurs aspirations profondes que ce soit d’un point de vue personnel ou professionnel et qui ont alors démarré des mutations afin de vivre plus en phase avec leurs désirs. Ces personnes sont en train de changer des choses dans leurs vies qui ne leur conviennent plus. Ce sont ceux qui ont choisi de profiter du confinement pour se poser et réfléchir plutôt que pour subir la période. Et si cette attitude était une des clefs de la sagesse ?
Mélanie Galant
Hypno-thérapeute
melaniegalant@hypnobalance.pt
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