16 octobre 2020
Pauvre Diable est un peu né avec la French Radio, nous avons été la première radio à lui donner la parole et nous en sommes assez fiers, c’est pourquoi nous suivons pas à pas chacune des étapes de la carrière naissante de ce slameur de grand talent.
Nous nous rappelons le premier titre « Hommage aux soignants » sorti en plein confinement et qui a connu un très fort succès sur les réseaux sociaux, devenant un peu l’hymne des soignants qui d’ailleurs ont accepté de figurer dans le clip.
Ensuite en juillet est arrivé « Le grand départ », chanson auto-biographique de son auteur qui lui n’a pas attendu trop longtemps avant de décider son « Grand départ » et de changer de vie pour répondre à ses aspirations les plus intimes et les plus profondes.
Arrivent comme nouveautés les textes suivants : Ma fille est née, Le réveil du val, Ne pleure pas mon petit.
Ces textes abordent des sujets aussi différents que l’inquiétude d’un père devant la vie probable qui attend sa fille quand elle grandira, il ose ensuite écrire une suite au Dormeur du Val de Rimbaud, ajoutant un sonnet au sonnet et décrivant sa réflexion et sa révolte, dans Ne pleure pas mon petit, ce sont les rigidités de l’éducation qui lui reviennent en mémoire comme un douloureux souvenir faisant un écho tout particulier au titre Le grand départ, qui peuvent être considérés comme se répondant l’un à l’autre.
La plume de Pauvre Diable est précise et acérée, le trait est fluide et les pensées explicites, sa voix chaleureuse vous pousse à l’écoute, et même si vous n’êtes pas d’accord avec lui, vous allez au bout de l’œuvre, car il y a un charisme, un magnétisme et une émotion dans la voix qui sonnent comme des accents de sincérité, pas de doute possible, c’est du vécu, du souffert, du subi qui ressort non pas en rancune, mais en soulagement d’en être sorti vivant !
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