Ce n’est un scoop pour personne, mais le dernier conseil d’établissement a constaté une hausse prévisible des frais de scolarité au lycée français Charles Lepierre de 6% sur les prochaines années.
Il va sans dire que nous n’avons trouvé aucune association de parents d’élèves qui soit d’accord avec ce fait, et la FCPE, par la voix de sa présidente Widad Korchi, ne fait pas exception et nous livre ses arguments en défaveur de cette mesure.
D’une part elle pointe un désengagement de l’état qui a supprimé des postes de résident (c’est-à-dire de personnels de l’éducation nationale dont les salaires sont pris en charge à 56% par l’état et à 44% par l’établissement, donc les parents), postes qui ont dû du fait d’une augmentation du nombre des élèves être remplacés par des contrats de droit local dont le coût est très comparable et qui incombent à 100% à l’établissement.
Si l’on ajoute à cette tendance le fameux projet immobilier dont le coût est passé de 6,5M€ déjà payés par les parents au travers des frais de scolarité à 13,4M€ aujourd’hui alors que les travaux n’ont même pas commencé !
Ce projet est conduit et défini par l’AEFE et les surcoûts devraient leur incomber, quand vous faites des erreurs d’appréciation, vous engagez votre responsabilité financière, ainsi l’AEFE a-t-elle condamné des locaux qu’elle a remplacé par des préfabriqués avant même d’avoir obtenu ne serait-ce que le permis de construire, le coût de location de ces Algéco est d’1M€ par an !
Ainsi déplorant l’impéritie de l’AEFE, Widad Korchi souhaite mettre l’agence face à ses responsabilités et que cette dernière assume ses erreurs notamment financièrement et ne se serve pas des parents comme d’une variable d’ajustement budgétaire, surtout en cette période économiquement difficile pour tous !
Espérons pour les parents d’élèves que cette doléance partagée par l’ensemble des associations de parents d’élèves soit entendue à Paris par l’AEFE…
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