Une fois n’est pas coutume, je commencerai cette chronique par un coup de gueule ! et un coup de gueule adressé à Peugeot et Citroën, en effet, 2022 a vue disparaitre les moteurs thermiques des RIFTER et BERLINGO, vous n’avez désormais d’autre choix que la propulsion électrique, faisant passer ces deux ludospaces de 22 600 à 36 400 euros, parce que bien sûr, comme chacun sait, quand on opte pour ce type de voiture, on est blindé ! Stélantis peut être rassuré, ses Rifter et Berlingo sont désormais à l’abri du succès.
Cette semaine est une spéciale PEUGEOT car aujourd’hui, c’est de la toute nouvelle 408 dont je vais vous parler ! nouvelle et étonnante 408 car cross over s’il en est cette Peugeot est presque inclassable, une garde au sol de SUV mais une ligne de berline… fastback (c’est-à-dire avec un hayon en guise de coffre), un peu à la manière de la (réussie) Citroen C5X avec laquelle elle fait plateforme commune.
Stylistiquement cette 408 ne fait pas vraiment dans le moderato, il est loin le temps ou les berlines PEUGEOT étaient appréciées pour leurs discrétions, cette 408 est un poil sur dessinée se donnant (volontairement ou non) de faux airs de Lamborghini URUS… mais sans le V8 ! le plumage sans le ramage ? j’aborderai le sujet dans une minute. Concernant l’intérieur, si vous avez une impression de déjà vu, c’est normal, le tableau de bord, le désormais fameux I-cockpit, n’est ni plus ni moins que celui de la 308 et ça tombe bien, il est réussi ! tant en matière de finition que d’ergonomie, même si le petit volant cachant parfois une partie de l’écran-compteur peut énerver. Concernant le châssis, on fait dans le sécur ! comme le style, Peugeot semble avoir fait une croix sur ce feeling qui lui était propre, train avant ultra précis et communicatif, arrière joueur juste ce qu’il fallait, tout cela semble être du passé, si les nouveaux réglages satisferont 95 % des utilisateurs, les autres auront tout intérêt à passer chez Alfa Roméo ! au moins, cette 408 s’avère confortable… et d’arriver à la partie moteur ! évidemment, point de V8, ni de V6, mais le désormais connu 4 cylindres 1600 hybride développant jusqu’à 225 cv en PHEV, si les canassons sont là (et y a intérêt, ce beau bébé fait sa tonne sept !), le plaisir mécanique vous laissera sur votre faim. Alors à quoi bon ce style spectaculaire ? Coté habitabilité, l’espace ne manque pas, ni à l’avant ni à l’arrière et le coffre avec plus de 450 litres est dans la bonne moyenne pour ce type de véhicule. Pour les tarifs, la fourchette ira de 37 350 euros à 51 600… là aussi, PEUGEOT semble avoir revu sa copie !
Bon, c’est pas que j’vous aime pas, mais j’vais pas vous faire trois heures sur une Stélantis pardon, une Peugeot qui se prend un tantinet pour une premium !
Merci, au revoir et bonne route !
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