Lotus EMIRA V6 

On va pas se mentir, si les Lotus Elise ou Exige vous ont fait rêver (voire amuser pour les plus vernis) c’est que vous vous rapprochez de la cinquantaine avec tout ce que cela implique, maux de dos, propension à ne plus supporter les longs parcours et puis les jambes ooooh, j’vous ai pas dit pour mes jambes ? bref Elise, Exige pour Lotus, comme pour vous c’est du passé ! il fallait évoluer, évoluer certes, mais sans se renier ! LOTUS nous présente donc sa nouvelle EMIRA ! pure sportive deux places à la sauce… ancienne, rendez-vous compte, pas de batterie, un moteur thermique et à 6 cylindres de surcroit ! pas de boite auto, ah ça non ! une boite méca, M’sieurs dames ! ici le double embrayage c’est vous qui le faites ! embrayage un poil viril d’ailleurs… le levier de vitesse est (comme tjs chez Lotus), idéalement placé et s’il apparait particulièrement bien guidée, il s’avère néanmoins un poil lent (enfin j’vous dis ça, c’est dans le but de vous faire croire que j’ai un pilotage hyperfin) en attendant, pas la peine d’être un pilote professionnel ni même un excellent conducteur pour se rendre compte que coté châssis, on a là, une vraie Lotus ! de la motricité, même sur route bosselée, un comportement hyper sain, la voiture n’est jamais piégeuse et surtout, surtout, la direction (hydraulique) est vraiment communicative, les metteurs au point d’Ethel n’ont décidément pas à rougir de ceux de Weissach ! et même bien au contraire, car pour 15 000 euros de plus que cette Lotus, Porsche, propose désormais une Carrera… de base, certes sans défaut, mais tellement fade ! 

Et puis Eh ! la cinquantaine, la Porsche 911, sans tomber dans le cliché, il lui manque plus que la Rolex au quinqua ! 

Mais revenons à cette fameuse Lotus Emira, tellement efficace coté châssis que son V6 (d’origine Toyota) semble être un peu un ton en dessous des capacités de la voiture, mal récurent finalement chez Lotus… mais, un quatre cylindres AMG (celui qui équipe la Mercedes Classe A 45), plus léger et teigneux arrive bientôt. Néanmoins, ce 6 cylindres fait 400 CV et 420 Nm de couple pour une voiture qui reste en dessous de la tonne cinq, ça nous l’expédie de 0 à 100 en 4,3s ! franchement ! ça envoie ! 

Coté finition, de génération en génération Lotus c’est mis aux bonnes manières, on sait désormais recevoir, matériaux choisis, assemblages correctes, s’il y a encore du boulot pour s’approcher des allemandes, on est loin du coté spartiate des Elise.

Et puis surtout, il faut se dire que cette Emira est la dernière Lotus à moteur thermique et oui, bientôt Lotus n’aura d’autre choix que de proposer du tout électrique comme une Tesla, Tesla dont le tout premier modèle fut un châssis… de Lotus. 

Merci, au revoir et bonne route !   

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