Si je vous dis, Seven, Elan, Esprit, Elise, vous me répondez : Lotus bien sûr ! et oui, ce constructeur anglais spécialisé dans des petites sportives particulièrement réussies et très souvent classées parmi les références de leur époque, mais de leur époque… révolue.
Cette semaine, je vais vous parler de la toute nouvelle Lotus Eletre, le premier SUV de la firme d’Ethel (et sa première voiture électrique aussi…). Alors autant vous dire que d’Eletre à Elise, on ne joue pas sur la même partition ! en effet, passer d’une petite sportive, deux portes/deux places, de pas tout à fait une tonne à un machin qui en fait pas loin du triple ! les amateurs resteront sceptiques, les puristes se mettront sous Lexomil mais les geeks vont adorer !
Et de reconnaitre que dans son genre, cette Eletre est plutôt réussie, en effet, en version S, ce n’est pas moins de 603 cv (et même 300 de plus dans sa version R), 710 Nm de couple qui vous propulseront le bestiau (et vous avec) de 0 à 100 en 4,5 s, un 80 à 120 en 2 s ! une V max de 258 km/h et tout cela en toute quiétude, l’électronique veillant au grain ainsi que le châssis qui, comme toujours chez Lotus fait référence, quatre roues motrices et surtout directrices y contribuant aussi pour beaucoup. Néanmoins, il ne faut pas oublier que cette voiture pèse 2,6 T et qu’à un moment donné, aussi abouti soit un châssis, les limites de la physique s’imposent ! d’autant plus que cette voiture gomme absolument toutes sensations, tout se réalisant dans un silence toujours aussi déconcertant (enfin comme toutes ces voitures électriques quoi !), alors finalement, pourquoi autant de puissance ? à quoi bon lâcher 123 000 euros (oui oui, 123 000 !) dans un espèce de smartphone sur quatre roues qui ne vous créera pas plus d’émotion que cela ? car au final, ce gros ordinateur aurait pu très bien être estampillé KIA, DACIA, TESLA ou je ne sais quoi… à part cela, ce déplaçoire prétendument anglais, oui, il est fabriqué en Chine, sait à peu près faire… ce que la concurrence propose déjà, à savoir, une autonomie de 490 km selon le cycle WLTP, soit à peine plus de 300 km dans la vraie vie, des suspensions pneumatiques réglables (confort, sport, entre autres) toujours prévenantes, une qualité de fabrication et de finition enfin comparable aux ténors européens, un écran central de 15 pouces ! Ouais !!! et puis… ben et puis voilà… A Y EST ! J’ai fini ! alors oui je sais, c’est un peu court comme chronique, mais de vous avouer que je manque d’Elan, tant l’Esprit LOTUS n’est pas au rendez-vous. Contrairement à moi la semaine prochaine !
Au revoir, merci et bonne route.
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