Aujourd’hui, j’ai deux bonnes et une mauvaise nouvelle, on commence par les bonnes, la première est que je ne vais pas vous parler de SUV, la deuxième est que l’on va causer BMW, BMW avec un W comme watt et ça c’est la mauvaise nouvelle, car malheureusement, cette chronique n’évoquera même pas le mythique « six en ligne » qui bâtit la réputation de la maison de Munich, non, cette semaine on parlera de la toute nouvelle série 5 dans sa version électrique.
Alors mauvaise nouvelle à mettre entre guillemets, car globalement, il s’agit d’une voiture réussie. Esthétiquement déjà cette nouvelle série 5 fait dans le consensuel et si habituellement, je serais plutôt critique quant à ce genre de facilitée, là au moins, BMW semble mettre un arrêt à presque trois décennies d’errances stylistique. A noter qu’à l’intérieur, le tableau de bord est épuré (il est principalement constitué d’une double dalle) et la finition est telle qu’elle a, selon moi et pour le moment, valeur d’exemple. On ne manque pas de place dans cette opulente berline, il est vrai qu’avec 5,06 m de long et 1,90 m de large, on a connu des BMW série 7 (donc de gamme supérieure) plus petite ! coté confort, si cette série 5 est équipée de l’option suspension pneumatique (fortement recommandée d’ailleurs), celle-ci sera également associée aux roues arrières directrices, transformant, aux moments des créneaux et des virages en épingle, ce mastodonte en une citadine… bon, j’exagère un poil ! mais la facilité de conduite pour un tel gabarit est tout simplement bluffant.
Coté motorisation, l’entrée de gamme (enfin entrée de gamme… un peu plus de 76 000 euros quand même !) dont je vous parle aujourd’hui est équipée d’un seul moteur développant 313 CV et surtout 400 Nm de couple aux roues arrière, si l’on est loin des performances (et de l’agrément) d’une M5, ce n’est pas l’esprit de cette i5, cette débauche de puissances est amplement suffisante pour relancer cette teutonne de plus de 2,2 tonnes. L’autonomie est donnée pour plus de 500 kms voire même 580 km selon les normes WLTP c’est-à-dire, dans la vraie vie, un peu plus de 300 kms si vous ne roulez pas en milieu hostile (froid, autoroutes, montées etc etc). Néanmoins, si ces valeurs restent ridicules pour les longs trajets, le planificateur d’itinéraires dont est équipé cette BMW vous tranquillisera (dès lors que les bornes préconisées… marchent) et vous fera d’avantage accepter qu’un voyage durera au mieux ¼ de temps en plus.
S’agissant du comportement routier, pas de doute BMW maitrise le sujet et si l’époque des BM joueuses (parfois même un peu trop) semble révolue, la direction remontant les informations donne un excellent feeling de conduite.
Cela faisait longtemps que je n’avais pas apprécié une BMW et il se trouve qu’elle est électrique ! comme quoi, tout peut arriver !!!
Au revoir, merci et bonne route.
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